Vers une histoire totale en 3D

actu 20200211 Acquisitions TTM 1Tous les belfortains connaissent Techn’hom, ce parc d’activité économique de plus de 100 hectares installé à proximité du centre de la ville. Mais connaissent-ils son histoire et l’histoire des sites industriels qui l’ont précédé ? Retracer les évolutions urbanistique, architecturale, technique, démographique et sociale de ce quartier est l’objectif de l’action « Techn’hom time machine » (TTM) portée par Marina Gasnier (1) à la MSHE Ledoux. Il s’agit de les retracer et d’en rendre compte à travers une reconstitution numérique spatio-temporelle en 3D. L’action TTM se situe résolument dans le domaine des humanités numériques.
Pour commencer, Marina Gasnier a choisi le site de l’ancienne filature DMC – entreprise implantée en 1879 et en activité à Belfort jusqu’en 1960, avant d’être vendue à la compagnie BULL. Une équipe de chercheuses et ingénieur (2) a entrepris en janvier 2020 les premières acquisitions numériques à l’aide d’un scanner 3D (3). Celles-ci ont été effectuées au premier étage de l’ancien atelier de retordage datant de 1928, actuellement inoccupé et relativement inchangé depuis le départ des dernières entreprises au début des années 2000.

ESCCo poursuit son développement

actu 20200204 esccoLa plateforme technologique SHERPA (1) de la MSHE se dote de nouveaux matériels d’électrophysiologie humaine, grâce à un financement de la Région Bourgogne-Franche-Comté (2). Destiné à l’unité fonctionnelle ESCCo, dédiée aux sciences du comportement et de la cognition, le système Biosemi ActiveTwo de Neurospec permet l’enregistrement de signaux électriques cérébraux et musculaires.
L’unité ESCCo offre aux chercheurs matériels et espaces pour concevoir des expériences informatisées. Les équipements déjà disponibles permettent de présenter une grande variété de stimuli aux organes sensoriels des sujets testés et d’enregistrer leurs réponses comportementales et psychophysiologiques, par exemple mouvements des yeux, fréquence cardiaque, temps de réaction. Le système Biosemi ActiveTwo procurera des indices supplémentaires sur les processus cognitifs engagés dans la réalisation des tâches. L’électroencéphalographie (EEG) mesure et enregistre l’activité électrique de certains types de neurones avec une grande précision temporelle à l’aide d’un casque doté de 64 électrodes positionnées selon des conventions internationales.

Les nouvelles actions de recherche 2019

actu20200127 actions recherche 2019La MSHE Ledoux a accueilli plusieurs nouvelles actions de recherche en 2019. Portées par des chercheurs en histoire, archéologie, sociologie, philosophie, sciences du langage ou encore psychologie, ces actions sont venues enrichir les cinq pôles de recherche.

Présentation des actions.

Pôle 1 « Dynamiques territoriales »

TTM - Techn’hom Time Machine
Responsable : Marina Gasnier, laboratoire FEMTO-ST/RECITS, UTBM

L'action TTM envisage le développement de nouvelles formes de recherche et d’apprentissage entre les sciences historiques (histoire, patrimoine, géomatique) et les sciences de l’ingénierie (génie mécanique, ergonomie, informatique, graphisme). L'objet vise la reconstitution numérique en 3D d’un vaste ensemble industriel implanté à Belfort en 1879, aujourd’hui connu sous le nom de Techn’hom. Il s'agit de proposer une histoire totale du quartier, retraçant les évolutions urbanistique, architecturale, technique, démographique ou encore sociale à partir de l’exploitation des archives, d’enquêtes de terrain, de témoignages oraux et du recours aux technologies informatiques.

Espaces de la crise, crise de l'espace

actu20200120 ecce glocusLaureano Montero, Karolina Katsika, Lise Canto et Marta Álvarez (1) ont récemment publié Espaces de la crise – crise de l’espace aux éditions Orbis Tertius. Dans cet ouvrage, les auteurs restituent les recherches qu’ils ont mené à la MSHE Ledoux dans le cadre de l’action « ECCE GLOCUS » (2) portée depuis 2016 par Marta Alvarez. Rencontre avec la chercheuse.

Quel a été l’objet de vos recherches ?
Marta Álvarez :
Nous nous sommes attachés à l’étude des transformations spatiales en Espagne et en Grèce pendant la crise économique de 2008 à 2017, et cela à partir de l’analyse de la production culturelle.

Qu’entendez-vous par transformations spatiales ?
Les conséquences de la crise économique se sont manifestées très vite dans les espaces de ces deux pays. Il ne faut pas comprendre le terme « espace » dans un sens métaphorique mais au contraire dans son sens concret : ce sont les lieux qui se sont transformés. En Espagne, la crise est directement en rapport avec l’éclatement d’une bulle immobilière : les immeubles en construction et les grues ont commencé à faire partie du paysage, mais à un moment donné ces immeubles n’ont pas pu être occupés, parfois les travaux ont été abandonnés. On retrouve aujourd’hui un peu partout dans le pays des immeubles fantômes, des ruines encore récentes, parfois des quartiers et des villes entières pour lesquels il faut trouver de nouvelles fonctions. Dans ces deux États méditerranéens, les rues ont été transformées par la fermeture de magasins et par la mise en vente massive des biens immobiliers. Les espaces, ce sont aussi les personnes qui les occupent : celles qui sont expulsées de leur logement, ou celles qui se concentrent sur les places pour exprimer leur mécontentement. Au niveau du continent, cette crise est également venue redéfinir les rapports de pouvoirs entre les pays qui font partie de l’Union Européenne, ce qui, une fois de plus, a des conséquences sur les populations.

Nouveau scanner 3D à la plateforme technologique SHERPA

actu 20200113 scan 3D FARO 1La plateforme SHERPA (1) de la MSHE a fait l’acquisition d’un nouveau scanner 3D, le laser Faro Focus S150, grâce à un financement de la Région Bourgogne-Franche-Comté (2). Il complète les deux autres scanners 3D RIEGL et GOM.
Le FARO est particulièrement adapté à la numérisation de paysage et bâti, intérieur comme extérieur, y compris dans des conditions difficiles, tels les lieux étroits. La numérisation peut être réalisée en noir et blanc ou en couleurs naturelles. Ce scanner permet ainsi les reconstitutions en 3D, pouvant être exploitées en réalité virtuelle par exemple, mais permet aussi l’établissement de plans. Le cas échéant, le nuage des points numérisés peut être exporté vers d’autres logiciels.

Comme l’ensemble des matériels de la PFT SHERPA, le scanner FARO est empruntable par toute la communauté scientifique Bourgogne-Franche-Comté : étudiants en master, doctorants, post-doctorants, ingénieurs, chercheurs et enseignants-chercheurs. Son utilisation, simple tant pour l’acquisition que le traitement des données, est possible après une courte formation par les personnels de la PFT, qui ont eux-mêmes été formés en novembre 2019.

Avant l’anthropocène

actu20191216 envilegBoris Vannière, directeur de recherche CNRS au laboratoire Chrono-environnement, est à la tête d’un groupe de recherche international et responsable de l’action « ENVILEG » (1) à la MSHE portant sur l’héritage environnemental des grandes transitions socioécologiques en Europe. Le groupe a bénéficié entre autres d’un financement de la Région Franche-Comté de 2016 à 2019. Rencontre avec le chercheur.

Les grandes transitions socioécologiques sont au cœur de votre projet de recherche, de quoi s’agit-il exactement ?
Boris Vannière : On parle beaucoup de l’anthropocène, dans les médias notamment. On assiste à une prise de conscience de l’action de l’homme sur la planète, au point de proposer de renommer la période géologique actuelle par cette caractéristique : celle de ce nouvel acteur de dimension planétaire qu’est l’homme. Le début de l’anthropocène est encore discuté et nous manquons certainement du recul nécessaire pour définir au mieux ce qui est sans aucun doute une période de transition dans l'histoire de la terre pouvant aboutir à une crise globale et possiblement à un changement d'ère. A propos de transition, un récent article paru dans Science (2) montre qu’à l’échelle du globe une bascule s’opère déjà il y a 3000 ans. A ce moment-là, c’est un impact global de l’homme sur la planète qui est proposé. Mais avant, l’action de l’homme a commencé progressivement. Il y a eu des grandes étapes de transformation du milieu par l’homme, avec les transformations des sociétés et des modes de vie depuis le passage du chasseur-cueilleur à l’éleveur jusqu’à aujourd’hui.

Retour sur la journée d’étude «Hygiénisme, santé alimentaire et études médicales (XIXe-XXIe siècles)»

actu20191209 retour HysamFabien Knittel, maître de conférences en histoire contemporaine au Centre Lucien Febvre, a organisé une journée d’étude le 8 novembre 2019 dans le cadre de son action de recherche « HYSAM - Hygiénisme, santé alimentaire et études médicales (XIXe-XXIe siècles) - Hygiénisme, santé alimentaire et études médicales (XIXe-XXIe siècles) », inscrite dans le pôle 3 « Normes, pratiques, savoirs » de la MSHE Ledoux. La journée était soutenue par la fédération des MSH de Bourgogne et de Franche-Comté à travers l’appel à projets « Transmission, travail, pouvoirs » 2019.
Dans son propos introductif, Fabien Knittel a expliqué les enjeux du projet Hysam. C’est un projet interdisciplinaire (histoire/sociologie) dont le but est d’aborder, de manière renouvelée, les problématiques de l’histoire et de la sociologie de l’hygiénisme, des études de médecine et de certaines questions de santé liées à l’alimentation dans une perspective de longue durée, du XIXe siècle à nos jours.
Après cette courte introduction F. Knittel a développé quelques considérations sur l’hygiénisme, les agronomes et le lait durant le XIXe siècle et le début du XXe siècle. Le propos a pour but de montrer la place originale des agronomes dans le mouvement hygiéniste aux côté des vétérinaires, des médecins et des biologistes à partir de l’exemple du lait. Pour ce faire, deux pistes principales ont été exposées : la lutte contre les maladies bovines et la principale zoonose, à savoir la tuberculose, puis le développement de l’œuvre de « La Goutte de lait », institution dont le but est de fournir du lait sain aux mères qui ne peuvent allaiter leur nourrisson (avec une comparaison entre les institutions des villes de Besançon et Bar-le-Duc).

Lauréats du prix de thèse de la Fédération des MSH de Bourgogne et de Franche-Comté

Actu20191206 Laureats Prix these 2019La Fédération des MSH de Bourgogne et de Franche-Comté a lancé en septembre 2019 pour la première fois un prix de thèse destiné à soutenir la publication des travaux de jeunes chercheurs dont la thèse promeut l’interdisciplinarité au sein des sciences humaines et sociales (SHS) ou entre les SHS et les autres domaines scientifiques. 25 dossiers de candidature ont été soumis et classés par un jury composé des membres du Comité d’Orientations Scientifiques de la Fédération des MSH et de directeurs des trois écoles doctorales concernées : DGEP, LECLA, SEPT (1). Devant le grand nombre de candidatures et la qualité des dossiers présentés, la Fédération des MSH a décidé – lors de la réunion de son Conseil d’Orientations Scientifiques le 2 décembre 2019 – d’attribuer non pas un prix de thèse par MSH, mais deux prix de thèses chacune.

Les lauréats sont :

Les lauréats de l’appel à projets «Transmission, travail, pouvoirs» 2020

actu02122019 Laureats AAP TTP 2020La Fédération des Maisons des sciences de l’homme de Bourgogne et de Franche-Comté a lancé le 30 septembre 2019 son cinquième appel à projets dans le cadre de l’axe thématique commun « Transmission, travail, pouvoirs » (TTP). Six projets ont été déposés et ont fait l’objet d’une évaluation externe par des experts des Conseils scientifiques des deux MSH. Le Comité d’Orientations Scientifiques de la Fédération, réuni à Dijon le 2 décembre 2019, a ensuite retenu cinq projets, parmi lesquels quatre sont dotés de crédits « développement et valorisation » de 4 000 € chacun et un projet « starter » doté de 2 000 €.


Les projets lauréats :

Retour sur le colloque «Fins de vie plurielles, identités, conscience de la mort et démocratie»

actu 20191125 retour colloque finsvieLe colloque « Fins de vie plurielles, identités, conscience de la mort et démocratie » s’est tenu les 4 et 5 novembre 2019 à la MSHE. Il était organisé par Sarah Carvallo, professeur de philosophie au laboratoire Logiques de l’Agir, en partenariat avec la Plateforme nationale pour la recherche sur la fin de vie. Le colloque s’inscrit dans l’action de recherche « Humanités médicales » que porte Sarah Carvallo dans le pôle 3 « Normes, pratiques et savoirs » de la MSHE Ledoux. Il visait à comprendre comment faire droit à des logiques de fin de vie plurielles. Cette perspective permet de revisiter le modèle dominant de l’agent rationnel ou de l’individu autonome et performant en interrogeant ce que cette période de la vie peut enseigner aux autres générations pour les moments de vie en santé, en éducation ou au travail. Elle permet également d’interroger le rôle de la médecine et de l’État en ce qu’ils transmettent à travers leur offre de soin ou plans d’action une vision de la personne qui risque d’être partiale et normative.
Les interventions et discussions des deux journées ont ainsi examiné différentes questions : quelle est la spécificité de l’expérience de fin de vie et comment en comprendre la valeur ? En quoi la conscience de la mort et la pluralité des postures permettent-elles de mieux analyser les enjeux de cette expérience de vie et de revisiter le statut de la personne vivante qui la sous-tend dans le cadre de la démocratie ? Comment garantir l’impartialité du cadre épistémique, théorique et pratique où se déploient les fins de vie ?

Maladie et fin de vie en prison

actu20191118 Parution soin prisonAline Chassagne est sociologue et anthropologue au sein de l’équipe de recherche Éthique et progrès médical du CHU de Besançon et chercheuse associée au Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LaSA) de l’UFC. Elle vient de publier Soins et prison. Enquête auprès des détenus gravement malades aux éditions Erès, dans lequel elle restitue ses recherches conduites dans le cadre de l’action « PARME, médecine en milieu pénitentiaire » et de sa thèse (1). L’étude PARME a été menée de 2011 à 2014 à la MSHE Ledoux sous la responsabilité de Régis Aubry et était consacrée à la situation des personnes détenues relevant d’une démarche palliative en France (2).
Rencontre avec Aline Chassagne.

Vous vous intéressez aux détenus atteints d’une maladie grave souvent incurable. Ces situations sont-elles fréquentes en France ?
Aline Chassagne : La population détenue, en France et dans plusieurs pays européens, est vieillissante pour plusieurs raisons, et son état de santé est plus dégradé que celui de la population générale. La maladie est donc présente en prison. Les soins sont organisés, avec les UCSA (unité de consultation et de soins ambulatoires), qui se situent dans la prison, et les UHSI (unité hospitalière sécurisée interrégionale) qui, elles, se situent au sein des établissements de santé.
Mais les longues maladies posent des questions particulières, liées à la prise en charge et à la fin de vie. Elles bouleversent l’organisation habituelle de la prison, qui est pensée pour une population plutôt jeune et autonome.
Lorsque nous avons commencé à travailler sur le sujet dans le cadre de l’étude PARME, il y avait très peu de données. L’étude PARME était inédite en France. Aujourd’hui encore, peu de recherche aborde la fin de vie en prison. Et souvent les gens pensent que ça n’existe pas ! Mais si, ça existe ! Même si les cas peuvent paraître assez rares au regard de la population carcérale.
J’ai voulu rendre compte de l’expérience vécue par ces personnes atteintes d’une maladie grave, souvent un cancer, et analyser comment s’opère leur prise en charge. La maladie en prison fait se rencontrer différents mondes : le monde de la peine, le monde du soin et celui du détenu et de son entourage. Comment cela fonctionne-t-il ?

Refondation de SIPS, le système d’information en philosophie des sciences

actu201911112 SIPSSIPS – pour Système d’Information en Philosophie des Sciences – est une plate-forme originale, en libre accès sur internet et entièrement gratuite, qui présente des bibliographies analytiques en philosophie des sciences. Elle offre des notices rendant compte précisément du contenu de la ressource documentaire et permet de générer automatiquement des bibliographies à partir de mots-clés ou des métadonnées (nom d’auteur, éditeur, collection…). La première version de la plate-forme a été mise en ligne par le laboratoire Logiques de l’Agir de l’UFC en 2011, dans le cadre du pôle 3 « Normes, pratiques, savoirs » de la MSHE Ledoux (1). Elle vient de faire peau neuve, avec une nouvelle interface utilisateur, une nouvelle gouvernance et une définition élargie de la philosophie des sciences.
Le projet bibliographique à l’origine de SIPS prend d’abord la forme d’une revue : Bibliographie de la philosophie, qui paraît de 1937 à 2005. Le Centre de documentation et de bibliographie philosophiques (CDBP), créé en 1959, avant d’être intégré en 1991 au laboratoire Logiques de l’Agir, est l’un des deux centres français de traitement des données bibliographiques alimentant la revue. « Mais au tournant du XXIe siècle, le projet s’essouffle – explique Arnaud Macé, directeur du laboratoire Logiques de l’Agir. Le format papier de la revue est dépassé et la production philosophique est devenue pléthorique, il est impossible de la recenser de manière exhaustive. » Face à ce constat, Thierry Martin, alors directeur du laboratoire, propose de revoir le projet initial, d’une part en abandonnant l’aspect généraliste de la revue pour se centrer sur un champ précis de la philosophie, en l’occurrence la philosophie des sciences dont il est spécialiste, et d’autre part en passant au support numérique. SIPS est né ! Pour nourrir la base en références et notices bibliographiques – relatives pour l’essentiel à des ouvrages – Thierry Martin constitue un comité scientifique composé de chercheurs nationaux et internationaux. L’idée fondatrice de la plate-forme est de mettre à disposition des notices bibliographiques analytiques, qui soient adossées aux recherches en philosophie des sciences. Les spécialistes du domaine partout dans le monde sont donc invités à produire les notices des ouvrages auxquels ils ont recours dans leurs propres travaux.

Comptes rendus dans 20 & 21. Revue d'histoire sur 2 ouvrages des Cahiers de la MSHE

Comptes rendus dans 20 & 21. Revue d'histoire sur 2 ouvrages des Cahiers de la MSHE

20 & 21. Revue d’histoire dans son numéro d'octobre-décembre 2019 fait paraître deux comptes rendus sur des ouvrages de la collection des Cahiers de la MSHE.

L'un sur La désindustrialisation : une fatalité ? rédigé par Amandine Tabutaud.
Lire le compte-rendu dans 20 & 21. Revue d’histoire, vol. 4, n° 144, octobre-décembre 2019, p. 211.
Plus d'informations sur La désindustrialisation : une fatalité ? sous la direction de Jean-Claude Daumas, Ivan Kharaba et Philippe Mioche.

L'autre compte-rendu porte sur Le patrimoine industriel au prisme de nouveaux défis rédigé par Pascal Raggi.
Lire le compte-rendu dans 20 & 21. Revue d’histoire, vol. 4, n° 144, octobre-décembre 2019, p. 191-193.
Plus d'informations sur Le patrimoine industriel au prisme de nouveaux défis de Marina Gasnier

Parution: Libertaire ! Essais sur l’écriture, la pensée et la vie de Joseph Déjacque

actu201911104 Cahiers MSHE DejacqueLibertaire ! Essais sur l’écriture, la pensée et la vie de Joseph Déjacque (1821-1865)
Thomas Bouchet, Patrick Samzum (dir.)
n°38 - Les Cahiers de la MSHE

Joseph Déjacque (1821-1865), ouvrier-poète parisien exilé en Angleterre puis aux États-Unis, a inventé le mot « libertaire » dans une lettre-brûlot adressée à Proudhon. C’était en 1857, à La Nouvelle-Orléans. Il avait aiguisé sa plume d’activiste et de poète depuis 1847-1848 dans des écrits révolutionnaires publiés ici pour la première fois. Sa pensée est étudiée au fil des contributions pluridisciplinaires de ce volume dans toute son amplitude antiautoritaire, anticapitaliste, féministe et antiesclavagiste. L’ensemble met en lumière le souffle transatlantique, l’intensité visionnaire et les tensions vives d’un parcours biographique, politique, intellectuel et littéraire hors norme.


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Retour sur la Fête de la science 2019

actu20191021 FDS2019 1La MSHE Ledoux était présente à la Fête de la science du 10 au 13 octobre 2019 sur le campus de la Bouloie à Besançon. Plus de 650 personnes, enfants, jeunes et adultes, sont venues sur son stand, dédié cette année à l’action de recherche « ORTEP Revitalisation ». Cette dernière vise à mieux comprendre les ressorts de la revitalisation des territoires et comprend un volet opérationnel d’accompagnement des acteurs pour établir une stratégie durable et nourrir leurs projets. A travers différents jeux et à l’aide d’un SIG (système d’information géographique), le public a pu découvrir quelques-unes des données construites par les chercheurs dans le cadre de cette action. Des jeux de piste, avec photos et indices disséminés dans le village des sciences, amenaient petits et grands à regarder autrement le patrimoine de Salins-les-Bains, ville que la MSHE a accompagnée dans la mise en œuvre de son projet « Salins 2025 ». Un « escape game » conduisait les adolescents à identifier un salinois méconnu, ami de Courbet et Considérant, qui a sillonné les États-Unis au XIXe siècle et en a dressé les premières cartes géologiques. Enfin, ingénieurs de la MSHE et chercheurs associés présentaient le SIG, élaboré par la plateforme SHERPA, qui permet de visualiser des données historiques et patrimoniales de Salins-les-Bains, tels le cadastre napoléonien ou des illustrations du XXe siècle, et les données collectées par les groupes de travail thématiques dans le cadre de l’opération « Politiques de revitalisation » de l’ORTEP (1).

Retour en images

Les lauréats de l’appel à projets MSHE 2019-2020

actu20191018 AAPMSHE2019 2020 laureatsDans le cadre du plan gouvernemental de soutien des sciences humaines et sociales (SHS), le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) a renouvelé en 2019 l'octroi d'une dotation exceptionnelle à chacune des 23 Maisons des sciences de l’homme.

Dans ce contexte, la MSHE Ledoux a reconduit le 10 septembre 2019 son appel à projets spécifique destiné à soutenir la recherche en SHS.

Dix-neuf projets ont été déposés et expertisés par les membres du bureau de la MSHE. Sept d’entre eux ont été retenus : quatre visent à renforcer une action existante au sein de la MSHE et trois à favoriser l'émergence d'un programme de recherche interdisciplinaire, qui s’inscrira dans l’un des pôles de la MSHE.

Les projets lauréats sont dotés de crédits compris entre 2 000 et 3 500 euros.


Les projets lauréats :
Compte rendu sur Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe (Cahiers de la MSHE)

Compte rendu sur Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe (Cahiers de la MSHE)

Un nouveau compte rendu de l’ouvrage Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe (collection Cahiers de la MSHE) est paru dans la revue Géographie, économie, société.

Lire le compte rendu de Germain Bonnel dans la revue Géographie, économie, société, n° 21, juillet-septembre 2019, p. 138-142
Plus d'information sur Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe, sous la direction de Gérard Chouquer et Marie-Claude Maurel