Rachel Opitz, professeure invitée par Laure Nuninger

Rachel Opitz, professeure invitée par Laure Nuninger

20190305 Rach Opitz 2Rachel Opitz effectue un séjour de professeure invitée à l’UFC du 11 mars au 10 avril 2019. Elle est maître de conférences à l’Université de Glasgow au Royaume-Uni, spécialiste d’archéométrie spatiale, télédétection lidar et hyperspectrale et plus généralement des techniques numériques appliquées à l'archéologie. Elle est invitée par Laure Nuninger, archéologue et coordinatrice du pôle 1 « Dynamiques territoriales » de la MSHE Ledoux. Les deux chercheuses entretiennent une collaboration de longue date : Rachel Optiz a réalisé deux séjours post-doctoraux à la MSHE en 2009-10 et 2012-13, participant à plusieurs programmes de recherches (ModeLTer, Lieppec, ODIT). En mars et avril, Rachel Opitz travaillera sur différents aspects de l’histoire forestière et présentera ses travaux au cours de deux séminaires, d’une session de formation et d’un atelier de recherche inter-MSH.

- Jeudi 28 mars, 9h-17h, atelier inter-MSH « Ontologie Lidar & Pratiques sur l’étude des voies de circulations passées dans les paysages agraires et forestiers », dans la cadre de l’action Movescape. Atelier ouvert aux doctorants, post-doctorants et enseignants-chercheurs. Inscriptions avant le 22 mars, auprès de Laure Nuninger

- Lundi 1er avril, 10h-13h, séminaire « Archéologie à l'ère du numérique : retour d'expérience de l'acquisition à la publication 3D »

- Mardi 2 avril, 10h-13h, séminaire « Nouvelles perspectives sur la forêt à partir de l'archéologie »
Les séminaires sont ouverts à tous.

- Vendredi 5 avril, 9h-12h et 13h-16h, formation « Nouvelles techniques de traitement et interprétation visuelle des données Lidar ». Formation ouverte aux étudiants de master, doctorants, post-doctorants, techniciens, ingénieurs et enseignants-chercheurs. Inscriptions auprès de Marion Landré

Eric Ruthruff, professeur invité à la MSHE sur proposition de François Maquestiaux

Eric Ruthruff, professeur invité à la MSHE sur proposition de François Maquestiaux

20190304 Eric Ruthruff 2Eric Ruthruff séjournera à l’université de Franche-Comté en mars et en juin 2019, grâce à un financement de l’UFC. Professeur de psychologie cognitive à l’université du Nouveau-Mexique, à Albuquerque aux États-Unis, Eric Ruthruff est notamment spécialiste du contrôle cognitif en situations d’interférence ou de distraction, ainsi que de l’évolution du contrôle cognitif sous l’effet du vieillissement. Lors de ses séjours, il collaborera aux recherches développées dans le cadre de l’action FOCAL (« Focalisation et allocation de l’attention dans un monde de distractions ») développée au sein du pôle 5 « comportements, risques, santé » de la MSHE. Il travaillera ainsi avec François Maquestiaux, le porteur du projet FOCAL, Mahé Arexis, ingénrieure de recherche et Mogarn Lyphout-Spitz, étudiante en M2 recherche.

Il donnera également deux conférences ouvertes à tous.

- Le 6 mars 2019, 13h-15h, conférence « Why most of what we know about attention capture is wrong. Pourquoi la plupart des choses que nous savons sur la capture de l'attention sont fausses »

- Le 13 mars 2019, 13h-15h, conférence « Aging and automaticity. Vieillissement et automaticité »

Salle de conférence de la MSHE

Parution: Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe

actu20190220 Parution CahierMSHE n35Les mutations récentes du foncier et des agricultures en Europe
Gérard CHOUQUER et Marie-Claude MAUREL (dir.)
n°35 - Les cahiers de la MSHE

L’ouvrage propose un tour d’horizon des évolutions les plus récentes du foncier et de l’agriculture en Europe. Une première partie caractérise les évolutions et les révolutions des politiques agricoles, étudiées du point de vue du droit, de la science politique, de l’agronomie et de la géographie, en mettant l’accent sur la fin d’une phase protectionniste, et avec deux éclairages régionaux, en Méditerranée et dans l’Europe médiane. Une seconde partie interroge les modèles agricoles et fonciers : l’agriculture familiale, l’agriculture de firme, le travail saisonnier, les mutations de la propriété et l’évolution vers le portage foncier.

L'ouvrage a été rédigé par un collectif d’auteurs issus de l’Académie d’agriculture de France, du CNRS, de Sciences Po, d’Agroparistech, de l’EHESS, de l’ENSAT, de l’École supérieure d’agricultures, et des universités de Nice, Montpellier, Dijon, Lorraine, Perpignan. Il est publié avec le concours des Presses universitaires Sun Yat-sen de Guangzhou (Chine).

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Retour sur le séminaire «Revitalisation et mutations territoriales»

actu20190219 Retour seminaire revitalisationLe séminaire « Revitalisation et mutations territoriales », qui s’est tenu le 4 février 2019, s’inscrit dans l’action ORTEP Revitalisation dans le pôle 1 « Dynamiques territoriales » de la MSHE Ledoux. Il était organisé par Nathalie Kroichvili, économiste et responsable de l’opération « Dynamique territoriale et schéma de revitalisation du bassin d’emploi de Belfort » dans l’action ORTEP, Nastasya Winckel, doctorante en économie (1) et Laure Nuninger, archéologue et coordinatrice du pôle 1.
C’est sous la forme originale d’une lecture collective et pluridisciplinaire de quatre articles scientifiques que s’est organisé ce séminaire, dans la continuité d’une première édition sur le concept de « path-dependency » (dépendance au sentier) qui a eu lieu le 6 février 2018. Ces deux séminaires s’intègrent dans une dynamique plus large de réflexion théorique sur les territoires et visent à renforcer les discussions interdisciplinaires entre chercheurs sur les questions de mutations territoriales, au sein de la MSHE et des laboratoires fédérés. Le séminaire « Revitalisation et mutations territoriales » a rassemblé des participants (chargés de recherche, maître de conférences, professeurs et une doctorante) venant de disciplines variées (archéologie, économie, géographie, sociologie, philosophie, histoire). Tous avaient au préalable reçu les quatre articles (2) publiés par des auteurs extérieurs aux participants. Ces derniers s’étaient engagés à les lire avant le séminaire, afin de rendre fructueux les échanges.

Les lauréats de l’appel à projets «Transmission, travail, pouvoirs» 2019

actu20190211 Laureats AAP TTP2019La Fédération des Maisons des sciences de l'homme de Bourgogne et de Franche-Comté a lancé le 23 novembre 2018 son quatrième appel à projets dans le cadre de l’axe thématique commun « Transmission, travail, pouvoirs » (TTP). Dix projets ont été déposés au total, sept pour la MSHE Ledoux et trois pour la MSH de Dijon. Ils ont fait l’objet d’une évaluation externe par des experts des Conseils scientifiques des deux MSH. Puis, le Comité d’Orientations Scientifiques de la Fédération s’est réuni le 8 février 2019 à Dijon et a retenu six projets, parmi lesquels quatre sont dotés de crédits « développement » allant de 3 000 à 4 000 euros et deux projets bénéficient de crédits « starter » de 1 800 et 2 000 euros.

Les projets lauréats :

Besançon et ses espaces forestiers: la MSHE contribue à la vie locale

actu20190205 CFruchart BNFLa Ville de Besançon, propriétaire d’environ 2 000 ha de forêts communales, inscrit sa politique forestière dans un plan d’aménagement permettant de programmer la gestion de la forêt sur une période de 20 ans. Fin 2017 dans le cadre de la révision de ce plan d’aménagement forestier, la Ville a initié une démarche participative « Besançon naturellement forestière » (BNF) qui s’est poursuivie jusque fin 2018. Catherine Fruchart, chercheuse associée à la MSHE, a contribué à la réflexion.
Rencontre.

Catherine Fruchart, vous avez participé à la démarche « Besançon naturellement forestière » au nom de la MSHE. Comment expliquer la présence de la MSHE dans cette démarche citoyenne ?
Pour le projet BNF, la Ville de Besançon a voulu solliciter chaque acteur du milieu forestier, en tenant compte de la dimension multifonctionnelle de la forêt. L’objectif était de faire émerger des actions novatrices en lien avec le changement climatique et l’évolution de la gestion forestière. Pour la MSHE, participer à cette démarche s’imposait ! Cela s’inscrit dans la continuité d’actions de recherche menées au cours des dix dernières années, avec plusieurs programmes financés par la Ville de Besançon, la région Franche-Comté, l’État et l’Europe (1).Dans le cadre de ces programmes, nous avions déjà mis en place des collaborations avec la Ville et l’Office National des Forêts (ONF). Participer à BNF c’était aussi l’occasion de contribuer à la vie locale et de partager les connaissances et résultats acquis sur les forêts bisontines avec un public non initié à la recherche scientifique, en s’appuyant sur différents champs disciplinaires : archéologie, histoire, géographie et sciences de l’environnement.

Albane Rossi, nouvelle docteure à la MSHE

actu20190130 These AlbaneRossi 1Albane Rossi a soutenu une thèse en archéologie le 19 décembre 2018 intitulée « Un espace rural en pays d’openfield : appropriation et occupation du sol à Blandy-les-Tours (Seine-et-Marne) du XVIe au XIXe siècle ». La recherche, menée sous la direction de François Favory, s’est inscrite dans l’action « ArchaeDyn » (1) dans le pôle de recherche « Dynamiques territoriales » de la MSHE.
Dans sa thèse, Albane Rossi a analysé l’organisation des terres du XVIe au XIXe siècle sur un territoire donné, comprenant notamment une seigneurie importante. Ce territoire correspond en grande partie à l’actuelle commune de Blandy-les-Tours, située en Seine-et-Marne dans le plateau agricole de la Brie, à une quinzaine de kilomètres de Melun et une cinquantaine de kilomètres de Paris. Comment durant trois siècles a-t-il évolué ? Comment se sont modifiés les limites et les caractéristiques de la seigneurie, le paysage et l’habitat ? Comment s’est transformée la distribution spatiale de la propriété foncière ? Telles sont quelques-unes des questions que s’est posées Albane Rossi. L’analyse approfondie d’un territoire – la chercheuse parle de micro-analyse – sur la très longue durée jette un regard nouveau sur l’histoire : elle confirme certaines études, mais également bat en brèche d’autres recherches réalisées à une échelle plus grande ou sur une durée plus courte. Par exemple, elle montre que le cens en argent – cette charge payée par le paysan au seigneur – réputé immuable par nombre d’historiens, a en réalité été simplifié entre le XVIe et le XVIIIe siècle. En effet, les taux de prélèvements des parcelles agricoles variaient fortement au début du XVIe siècle, y compris pour des parcelles de même nature et de même superficie. Les critères à l’origine des taux étaient impossibles à identifier. Au milieu du XVIIIe siècle, le système a changé, il s’est rationalisé et simplifié sans qu’il y ait pour autant un remodelage de l’ensemble des parcelles.

Yuji Kato, ingénieur d’études en géomatique, rejoint la MSHE

Yuji Kato, ingénieur d’études en géomatique, rejoint la MSHE

Yuji Kato a intégré la MSHE Ledoux le 15 janvier 2019 en tant qu’ingénieur d’études CNRS. Titulaire d’un master en géomatique, il est rattaché à la plate-forme technologique (PFT) de la MSHE. Il a pour mission d’administrer les infrastructures de données spatiales de l’unité fonctionnelle dédiée à la géomatique GéoBFC d’une part et d’apporter un soutien aux projets de recherche développés au sein de la MSHE d’autre part.
Avant de rejoindre la MSHE, Yuji Kato a travaillé pendant une dizaine d’années en tant que géomaticien dans différentes collectivités territoriales et universités. Dernièrement, il contribuait à un projet européen au Service hydrographique et océanographique de la marine (SHOM) à Brest.

Contact :

Amandine Picard, nouvelle docteure à la MSHE

actu20190115 These AmandinePicardAmandine Picard a soutenu une thèse en droit privé le 12 décembre 2018, intitulée « Les influences sur la pratique et les sources du droit médical et biomédical ». Menée sous la direction de Jean-René Binet, la recherche s’est inscrite dans l’action « Impact des avis du CCN éthique sur le droit positif français » du pôle 3 de la MSHE Ledoux.
Dans sa thèse, Amandine Picard s’est intéressée à l’ensemble des règles qui encadrent l’activité médicale. Plus particulièrement, elle a analysé les influences qu’exercent les acteurs du système de santé sur les sources de ces règles mais aussi, plus directement, sur l’exercice de la médecine. La jeune chercheuse a ainsi travaillé sur les conflits d’intérêts auxquels peuvent être exposés les médecins à l’égard de l’industrie pharmaceutique notamment. Les scandales très médiatisés du sang contaminé ou plus récemment du Médiator rappellent que les relations nouées peuvent parfois être contraires à l’intérêt du patient. Le droit encadre les conflits d’intérêts dans le milieu médical à travers l’Ordre des médecins. Celui-ci est chargé de prévenir les conflits, via une déclaration d’intérêts rédigée par le médecin, et de les sanctionner s’ils surviennent néanmoins.Cependant, Amandine Picard remarque que les sanctions sont peu appliquées : « en dépouillant les décisions prises par l’Ordre des médecins sur une dizaine d’années, je me suis rendue compte qu’il y a peu de sanctions des conflits d’intérêts, et quand elles existent, il ne s’agit très souvent que d’un blâme ou éventuellement une amende ».

Les lauréats de l’appel à projets MSHE 2019

actu20190110 AAPMSHE2019 laureatsDans le cadre du plan gouvernemental de soutien des sciences humaines et sociales, doté d’un montant global d’un million d'euros, le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) a octroyé en 2018 une dotation exceptionnelle à chacune des vingt-trois Maisons des sciences de l’homme, d’un montant global d’un million d'euros. Dans ce contexte, la MSHE C. N. Ledoux a lancé le 14 novembre 2018 un appel à projets spécifique, doté d’une enveloppe de 20 000 €, via le financement d’actions :
- favorisant le lancement de nouveaux projets de recherche interdisciplinaire,
- permettant de renforcer des projets en cours, rattachés à l’un des pôles de la MSHE.

Dix-huit dossiers de candidature ont été déposés et expertisés par les membres du bureau de la MSHE. Douze d’entre eux ont été retenus, portés par des chercheurs de divers laboratoires (Centre Lucien Febvre, CRJFC, ELLIADD, ISTA, LaSA, Chrono-environnement, Logiques de l’agir, Laboratoire de psychologie). Les projets, qui démarrent dès janvier 2019, sont dotés de crédits allant de 1 600 à 2 000 € selon les demandes.

Les projets lauréats sont :

Du texte à la carte ou comment dépouiller automatiquement les petites annonces des journaux

actu20190103 Depouillement automatique NicolasGutehrleNicolas Gutehrlé, titulaire d’un master en traitement automatique des langues, a rejoint la MSHE Ledoux comme ingénieur pour six mois dans le cadre de l’action ORTEP Revitalisation. Son travail, qui a débuté en septembre 2018, s’inscrit plus particulièrement dans l’opération transversale de l’ORTEP « Observer et accompagner la revitalisation : une approche par le patrimoine numérique ». Cette dernière vise à développer des méthodes, protocoles et outils adaptés à la sauvegarde, l’exploitation et la valorisation du patrimoine numérique régional. La mission confiée à Nicolas Gutehrlé, menée en collaboration avec Virginie Lethier du laboratoire ELLIADD (1), est d’explorer des méthodes automatisées permettant de projeter sur une carte les toponymes d’un texte, c’est-à-dire les noms de lieux qui y sont cités. Par « lieu », il faut entendre les commune, quartier, rue… mais aussi les lieux naturels (telle une colline) ou les monuments (fontaine, église…) pour peu qu’ils soient identifiés par un nom propre. Cela suppose donc, dans la masse d’informations que contient un texte, de repérer les toponymes, de les extraire pour ensuite les associer à des données géolocalisées – le tout de manière automatique.  

Retour sur le séminaire «Mémoire et mémorisation au croisement de la psychologie et des sciences du langage»

actu20181217 Retour séminaireMBendinelliFaire dialoguer psychologie et sciences du langage, tel était l’objet du séminaire organisé conjointement par Marion Bendinelli, maître de conférences en sciences du langage, et André Didierjean, professeur de psychologie, responsables respectivement des pôles de recherche « Archive, bases, corpus » et « Comportements, risques, santé » de la MSHE Ledoux. Au cours de ce séminaire commun, qui s’est tenu le 22 novembre 2018, deux communications ont été présentées : celle de Laure-Hélène Canette, orthophoniste et doctorante en psychologie cognitive au laboratoire LEAD (1) de l’université Bourgogne Franche-Comté et celle de Christophe Cusimano, professeur en sciences du langage à l’université de Masaryk de Brno en République tchèque. Ces deux communications ont permis de mettre en regard le parcours d’une psychologue qui se tourne vers les outils et analyses de la linguistique et celui d’un linguiste qui s’intéresse aux tests psychologiques.
Laure-Hélène Cannette interroge dans son travail de thèse les effets de la musique sur le langage : elle cherche à mesurer l’influence de caractéristiques musicales, tel le rythme, d’une part sur la performance à des tests de jugement de grammaticalité (la phrase lue est-elle correctement construite ?) et d’autre part sur l’activation de concepts gardés en mémoire.

Parution: La formation d'une opinion démocratique

actu20181106 parutioncahier34La formation d'une opinion démocratique, le cas du Jura, de la révolution de 1848 aux années de la « république triomphante » (vers 1895)
Pierre MERLIN
n°34 - Les cahiers de la MSHE

« Vive les rouges, à bas les blancs ! Vive Ledru-Rollin ! Bonaparte à la guillotine ! À bas les chouans ! ». Ces cris poussés en octobre 1850 par les vendangeurs du pays dolois sont l’une des nombreuses traces que Pierre Merlin a recueillies dans des archives jusqu’ici peu exploitées pour écrire l’histoire vivante de l’apprentissage de la démocratie dans le Jura entre 1848 et la fin du XIXe siècle. Des luttes politiques intenses autour de 1848 jusqu’à l’installation de la République et au-delà, l’ouvrage décrit la formation d’une opinion démocratique que viennent éclairer des trajectoires de républicains et socialistes emblématiques comme Louis-Étienne Jousserandot et Jean-Paul Mazaroz.


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Nouvelles actions de recherche à la MSHE

actu20181213 NActionsrechercheDeux nouvelles actions de recherche viennent enrichir la programmation scientifique de la MSHE C. N. Ledoux.

L’action « Fonctions et usages du masque scénique dans les arts du spectacle au XXIe siècle » portée par Guy Freixe dans le pôle 3 « Normes, pratiques et savoirs »
Le masque a été le vecteur de renouvellements esthétiques importants dans les arts du spectacle au XXe siècle, puis sa force utopique est retombée en même temps que s’effondraient dans nos sociétés les idéologies messianiques. Il semble que nous assistions aujourd’hui à des résurgences de sa présence en scène venant questionner l’homme et nos sociétés. De nouvelles pratiques apparaissent, où le masque rencontre la marionnette, le théâtre d’objet, les nouvelles technologies, dans une fascination trouble devant une identité incertaine et énigmatique. Le masque scénique se renouvelle également au contact de formes carnavalesques hybridées ou se réinvente en puisant dans les pratiques rituelles pour réactiver de nouvelles formes théâtrales.