Soutenance de thèse d'Aurore Dupin «Caractérisation du charbonnage moderne et contemporain bisontin et de son impact sur les peuplements forestiers. Le cas de la forêt de Chailluz»
Aurore Dupin soutiendra sa thèse en archéologie le 18 décembre 2018 intitulée « Caractérisation du charbonnage moderne et contemporain bisontin (Franche-Comté, France) et de son impact sur les peuplements forestiers. Le cas de la forêt de Chailluz ». Sa recherche, menée sous la direction d’Émilie Gauthier, s'inscrit dans les actions « Anthropisation d'un milieu forestier : la forêt de Chailluz », « Observatoire des Dynamiques Industrielles et Territoriales » et « Télédétection pour l’Étude des Paysages Forestiers Passés et Contemporains » des pôles 1 et 2 de la MSHE.
Résumé
La forêt franc-comtoise, en particulier la forêt bisontine, a lourdement souffert de son exploitation au cours des XVIIIe et XIXe siècles, entrainant une pénurie de bois sur le territoire régional. Dans de nombreuses sources historiographiques et travaux de recherche, les raisons de cette pénurie apparaissent comme étant complexes et multiples. La découverte de près d'un millier de plateformes de charbonnage en forêt de Chailluz (forêt bisontine) a ainsi induit toute une série de questionnements concernant la fonction de cette forêt et le rôle du charbonnage dans la pénurie de bois. Les prémices d’une étude archivistique ont alors permis d’identifier et de caractériser les grands consommateurs du bois du territoire bisontin durant les XVIIIe et XIXe siècles, autres que l’activité charbonnière qui est très rarement citée dans les textes. L’étude archéométrique des plateformes de la forêt de Chailluz a, quant à elle, permis de caractériser le charbonnage de la fin de l’époque moderne, fournissant alors l’image des peuplements forestiers du XVIIIe siècle ainsi que l’impact de cette pratique sur cette forêt.
Composition du jury
Dominique Marguerie, directeur de recherche, UMR6553 Ecobio, Rennes
Aline Durand, professeur, UMR6566 CReAAH, Le Mans
Emmanuel Garnier, directeur de recherche, CNRS, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Vincent Robin, maître de conférences, UMR7360 LIEC, Metz
Emilie Gauthier, professeur, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Olivier Girardclos, ingénieur d’étude, CNRS, UMR6249 Chrono-Environnement, Besançon
Alexa Dufraisse, chargée de recherche, MNHN, UMR7209 AASPE, Paris


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Dans le cadre du plan gouvernemental de soutien des sciences humaines et sociales (SHS), le ministère de lʼEnseignement supérieur, de la Recherche et de lʼInnovation (MESRI) a octroyé en 2018 une dotation exceptionnelle à chacune des 23 Maisons des sciences de l’homme, d’un montant global d’un million d'euros. Dans ce contexte, la MSHE Ledoux a décidé le lancement d’un appel à projets spécifique, doté d’une enveloppe de 20 000 € (1), destiné à soutenir la recherche en SHS en Franche-Comté, via le financement d’actions :
La journée d’étude « Le pouvoir des mots : évaluation des politiques de communication des banques centrales » s’est tenue le 16 octobre 2018 dans la salle de conférence de la MSHE Ledoux. Cette journée, organisée par plusieurs chercheurs (1), s’inscrit dans le projet de recherche « PoCom » (le pouvoir des mots : évaluation des politiques de communication de la BCE et de la Federal Reserve), porté par Fabien Labondance, du laboratoire CRESE (Centre de recherche sur les stratégies économiques). « PoCom » a été lauréat de l’appel à projets «
Delphine Vennat, doctorante de la MSHE Ledoux rattachée au Laboratoire de psychologie de l’UFC, a soutenu sa thèse le 13 septembre 2018 dans la salle de conférence. La recherche, conduite sous la direction de Denis Mellier et Rose-Angélique Belot, s’intitule « Devenir mère et défaut d’étayage familial dans le post-partum immédiat. Étude clinique, longitudinale et comparative à domicile des 2 semaines aux 18 mois du bébé ». Elle s’inscrit dans l’action «
Mahé Arexis, doctorante de la MSHE Ledoux rattachée au Laboratoire de psychologie de l’UFC, a soutenu sa thèse en psychologie cognitive le 27 septembre 2018. Menée sous la direction de André Didierjean et de François Maquestiaux, elle s’intitule « La capture attentionnelle : “transposabilité” du phénomène du laboratoire au monde réel », et s’inscrit dans l’action «
La MSHE Ledoux a participé du 11 au 14 octobre 2018 à une fête de la science exceptionnelle, temps fort de l’évènement « VIVO ! Entrez en nature ». Plusieurs centaines de visiteurs sont venus sur le stand de la MSHE « quand l’Homme entre en nature » : écoliers, collégiens et lycéens les jeudi et vendredi et un très large public le week-end. Les différents ateliers ont permis d’aborder les relations de l’homme avec la nature, en particulier en contextes industriel et urbain. Les chercheurs associés à la MSHE qui se sont succédé sur le stand pendant quatre jours ont pu informer, sensibiliser, étonner… le public sur les questions de revitalisation, notamment du bassin de Belfort-Montbéliard et de Salins-les-Bains, dans le cadre du projet «
Depuis la Préhistoire, les groupes humains agissent sur les espaces dans lesquels ils vivent. Le feu a été l’un des principaux outils permettant d’adapter l’environnement à leurs besoins. Depuis quand les régimes de feux sont-ils conduits par l'homme et quelles en sont les conséquences ? Les pratiques agropastorales modifient la biodiversité des écosystèmes. Comment activités humaines et biodiversité interagissent-elles sur le très long terme ? Depuis l'invention de l'agriculture au Néolithique, l’homme utilisateur du feu dégrade-t-il la biodiversité ?
La plate-forme technologique (PFT) de la MSHE Ledoux s’enrichit de nouveaux matériels : des tablettes tactiles durcies Dell et des appareils photos numériques, acquis grâce au financement de la Région Franche-Comté (1). Les tablettes tactiles, très robustes mais relativement légères, sont prévues pour le travail de terrain. Elles viennent compléter les quatre tablettes Xlate acquises antérieurement. Deux appareils photos Réflex numériques viennent s’ajouter aux cinq appareils déjà disponibles.
Maxime Kaci, maître de conférences en histoire contemporaine à l’université Bourgogne-Franche-Comté, est accueilli à la MSHE Ledoux en délégation CNRS depuis le 1er septembre 2018. Pendant un an, il pourra se consacrer aux travaux de recherche qu’il a engagés à la MSHE avec l’action «
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