Nouveau compte rendu sur Terre et propriété à l'est de l’Europe depuis 1990 (Cahiers de la MSHE)
Un nouveau compte rendu de Terre et propriété à l'est de l’Europe depuis 1990 de Marie-Claude Maurel collection Cahiers de la MSHE vient de paraître dans Revue d’études comparatives Est-Ouest (2021/2, n° 2, juin 2022).
Lire le compte rendu rédigé par Maria Halamska (professeur à l’université de Varsovie et membre de l’Académie d’agriculture de France)
Plus d'information sur Terre et propriété à l'est de l’Europe depuis 1990


Dix chercheurs de disciplines différentes – Christine Gamba, Marina Gasnier, Christian Guinchard, Nathalie Kroichvili, Cyril Masselot, Alexandre Moine, Sophie Nemoz, Laure Nuninger, Matthieu Thivet, Nastasya Winckel (1) – ont conduit une recherche interdisciplinaire dans le cadre de l’action «

L’Observatoire de la transition socioécologique (OTSE) (1) est maître d’œuvre de l’étude partenariale « Réussir ensemble la transition socioécologique en Bourgogne-Franche-Comté », financée par la Région. Conduite sous la responsabilité scientifique de Cyril Masselot (2) responsable de l’OTSE, l’étude a pour objectif d’analyser les comportements des habitants de la région dans le contexte de la transition socioécologique.
Nombre de petites villes qui, de l'époque moderne jusqu'au milieu du XXe siècle, constituaient les nœuds florissants d'un maillage territorial relativement continu et dense connaissent un essoufflement graduel, parfois relativement brutal, de leur territoire. Les atouts passés sont alors vécus comme une difficulté, dans la mesure où elles doivent faire face économiquement et écologiquement au poids d'un patrimoine industriel et historique important, parfois valorisé par exemple via la reconnaissance de l’UNESCO, mais assorti de contraintes difficilement supportables financièrement. Sur le plan écologique, l'industrialisation puis la désindustrialisation de la seconde moitié du XXe siècle ont également laissé un héritage coûteux, avec des pollutions, des paysages dégradés. A cela s’ajoute des inégalités croissantes, une paupérisation progressive tant socio-économique qu'intellectuelle avec la disparition de structures éducatives et culturelles… Les populations concernées sont donc d'autant plus vulnérables que leurs perspectives de développement se réduisent et que la fracture se creuse avec d’autres territoires dynamiques.
Valérie Pichot, ingénieure de recherche CNRS en archéologie, a intégré la MSHE Ledoux le 1er avril 2022. Archéologue et archéométallurgiste, elle travaillait depuis 1999 au Centre d’études alexandrines en Egypte, où elle était responsable d’opération et du laboratoire de caractérisation des matériaux. Elle a soutenu une thèse en 2017 à l’université de Lyon portant sur l’évolution de la Maréotide (1). Son parcours l’a notamment amené à développer des compétences en système d’information géographique (SIG), cartographie et base de données. A la MSHE, elle rejoint la
Le Laboratoire de sociologie et d’anthropologie (LaSA) est engagé dans une stratégie d’ouverture vers la cité, avec une volonté de diffuser les résultats de ses recherches à l’aide du son et de l’image. Les étudiants de master (1) sont associés à ce travail – un moyen pour eux d’apprendre la démarche de recherche. « Il s’agit de rendre accessible la recherche – explique Florent Schepens, professeur de sociologie responsable du master, – via d’autres médias que ceux que les chercheurs utilisent habituellement, comme les publications. On souhaite s’adresser à un public qui pourrait être intéressé par les SHS mais qui ne connait pas nos revues spécialisées ; et naturellement sans amoindrir la portée scientifique. La vulgarisation ne doit rien sacrifier aux exigences de la socio-anthropologie. » La MSHE apporte un soutien matériel et logiciel à cette initiative, notamment pour la prise de son, prise de vue photographique et vidéo, le montage.