Recension Adolphe Gouhenant

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Associer ses recherches généalogiques personnelles et la recherche scientifique, telle est la proposition de Sophie Bourque aux responsables du programme « Bornes royales et héritages culturels et environnementaux dans les forêts des Vosges saônoises ». Une proposition qui s’inscrit dans les sciences ouvertes avec la société et la collaboration citoyenne voulues par la MSHE.
Les ateliers – expositions
Axel Garnier-Allain a commencé un post-doctorat en septembre dans le cadre du projet de recherche « TIDA - Théorie intégrée de la prise de décision et de l’action ». D’une durée de trois ans, le post-doc est financé par le programme ERC (European Research Council) Starting Grants, obtenu par Mathieu Servant, porteur de TIDA (1).
Une campagne de fouille du sanctuaire périurbain antique situé à Ardin dans le département des Deux-Sèvres a bénéficié du soutien logistique et technique de la plateforme SHERPA : détecteur de métaux GoldMaxx, appareil photo numérique Sony Alpha Nex-7, perche.
Du 4 au 22 septembre 2023, une équipe d’une vingtaine de personnes, principalement des étudiants en archéologie des universités de Bordeaux, Dijon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Poitiers et Rennes a fouillé, sous la direction de Romain Storaï chercheur associé au laboratoire ARTEHIS (1), le site de l’agglomération antique du Chiron Fauché entre les communes de Coulonges-sur-l’Autize et Ardin.
Présentation de la fouille par Romain Storaï
Margaux Martin a présenté ses travaux de thèse au colloque international PIAGET-RIPSYDEVE consacré à la psychologie du développement et de l’éducation (1) qui s’est tenu les 26 et 27 juin 2023 à Genève. Sa recherche « Evaluer les inégalités sociales d’apprentissage à la lumière de la menace du stéréotype » a commencé en novembre dernier et s’inscrit dans le projet « Déterminants sociaux de l’apprentissage » porté par Marie Mazerolle. Sous la forme d’un poster, la doctorante a exposé les résultats des expérimentations qu’elle a menées cette année, et dont l’objectif est de mesurer finement l’impact de la menace du stéréotype sur les performances en mémoire de travail des enfants.
La plateforme web SIDARTA (Système Infogéographique des Données ARchéologiques des Territoires Antiques) associe des bases de données qualitatives de vestiges à un fond cartographique en ligne, offrant ainsi un accès à des corpus d’informations archéologiques sur un territoire donné.
L’initiative du projet revient à l’ISTA (1), qui a sollicité l’expertise en géomatique, base de données et informatique de la MSHE pour mettre à la disposition de la communauté scientifique cet outil, permettant la visualisation, l’analyse et le croisement des données. Pour l’heure, SIDARTA recense les sites de prospections menées par les chercheurs et chercheuses de l’ISTA sur le territoire de la colonie romaine de Philippes située en Macédoine orientale en Grèce. Mais la plateforme est amenée à s’enrichir progressivement des données d’autres territoires antiques.
SIDARTA, consultable à l’adresse sidarta.univ-fcomte.fr, a été développé avec l’infrastructure logicielle Symfony par Yuji Kato géomaticien à la MSHE et Jade Gurnaud étudiante en informatique (2), en collaboration avec Georges Tirologos, ingénieur à l’ISTA et deux doctorantes : Anthi Xanthopoulou et Ana-Marija Krnic. Ensemble ils ont conçu l’architecture SIDARTA.
La mission française Yup’ik 2022-2025 (1), du nom des habitants de la côté sud-ouest de l'Alaska, bénéficie du soutien logistique et technique du parc instrumental GéoBFC de la MSHE (équipements topographiques).
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