
Le projet 3DMoveLand, intégré à l’action ISOTER (1) et à la plateforme GeoBFC, est financé par l’appel à projets « Chrysalide Projets Émergents » de l’université de Franche-Comté. Il se focalise sur des développements méthodologiques et vise à faire converger les approches traditionnelles de l’archéologie spatiale avec des simulations de réalité virtuelle. Sur le plan théorique, il s'agit de répondre aux questions de déplacement des individus et de leur perception de l'espace et des objets qui les guident plus ou moins consciemment dans un environnement ouvert (paysage). La réalité virtuelle permet de simuler la réalité, de façon plus ou moins convaincante, et de créer des « illusions sensorielles ». Ces stimuli induisent réactions et comportements analogues à ceux qui se produisent dans la réalité, mais dans un environnement contrôlé qui permet aisément d’enregistrer puis d’analyser les réponses. Avec cette approche innovante l’objectif est de questionner les paramètres liés au « facteur humain » intégrés avec plus ou moins de succès dans les modélisations d'itinéraires développée classiquement à l'aide de Système d'Information Géographique (SIG) ou plus récemment dans des modèles multi-agents.
Pour l’année 2017, l’objectif des chercheurs impliqués dans 3DMoveland est de consolider le réseau de partenaires existants et de définir le cadre conceptuel et méthodologique préparatoire nécessaire à l'élaboration d'un projet international ambitieux. C’est dans cet esprit que Damien Vurpillot, qui s’intéresse aux technologies 3D et à la réalité virtuelle, est allé à la rencontre des chercheurs du SPINlab, notamment Maurice de Kleijn, Niels van Manen et Henk Scholten, directeur du laboratoire.
(1) ISOTER, Interactions sociales et genèse de patterns territoriaux, pôle de recherche « Dynamiques territoriales » de la MSHE, sous la responsabilité scientifique de Laure Nuninger.